Raymond TREBUCHON, né en 1934, était très attaché à son village lozérien de Saint-Denis-en-Margeride, amoureux de « sa » Lozère et de ses champignons…

Tout en assurant de hautes responsabilités professionnelles dans le secteur bancaire, il a œuvré avec panache et charisme en faveur du mouvement associatif lozérien et auvergnat à Paris pendant 41 ans, entre 1969 et 2010. Ses qualités littéraires l’ont entraîné vers la poésie et la littérature notamment en créant, au nom de la Ligue Auvergnate, un prix littéraire : le Prix Arverne, en 2007 et en écrivant un livre résumant ses trente ans au service de la Ligue Auvergnate. Enthousiaste, chaleureux, doté d’un sens des relations, il a été, pendant de nombreuses années, une personnalité incontournable du mouvement auvergnat à Paris. Il a toujours fait preuve de passion, de détermination, d’éloquence et d’un grand investissement dans ses actions amicalistes, d’abord, en tant que président de l’amicale de Saint-Amans, de 1969 à 1981, de l’Association des Lozériens de Paris, de 1972 à 2002, au nom de laquelle il a créé avec le Conseil Général de la Lozère, le Prix du Genêt d’Or et, bien sûr, de la Ligue Auvergnate et du Massif Central, de 1981 à 2010, dont il a porté haut les couleurs durant ses « Trente Glorieuses »

Le 9 janvier, ses obsèques ont eu lieu en cette belle église tout en granit de Saint- Denis-en-Margeride fleurie parles gerbes et compositions qui ont accompagnées son départ, une cérémonie suivie par une foule d’amis, de relations venues lui rendre un dernier hommage. C’est une page majeure et mémorable de l’histoire de l amicalisme qui se tourne avec tristesse !  « Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. » (Jean d’Ormesson).

Josyane Delmas-Bouchard pour le texte

Marie Luxembourg pour la photo.