Relais des Cerfs du Mont Lozère une auberge quatre saisons…


Une auberge quatre saisons qui joue la carte de la polyvalence

Alain et Sabine ont ouvert, début janvier, une auberge quatre saisons sur le mont Lozère.

« Redonner ses lettres de noblesse au mont Lozère ! » Une idée, ou plutôt une mission, qui émane directement de Sabine et d’Alain. Prétentieuse sur le papier, cette idée est pourtant bien réelle. Et surtout effective. De leurs projets les plus enfouis, ces deux entrepreneurs, discrets et particulièrement pudiques, ont ouvert, début janvier, le relais des Cerfs.
Une auberge quatre saisons, au sommet du mont Lozère, placée sur le tracé du chemin de Stevenson. Gîte, hôtel, pub, billard, salon, cheminée, restaurant… Un véritable établissement de montagne : festif mais à la fois cocooning. Un gîte moderne et particulièrement coloré.
« Du sol au plafond »

L’atmosphère est là. On la sent, on la ressent. Et on la vit. De la grande salle de restauration aux pièces annexes. Que des grands espaces, tous aussi hypnotisant les uns que les autres. Des grandes poutres en bois, des petites lumières tamisées, le tout dans une ambiance feutrée. « C’est joli, n’est-ce pas ? »

Sabine contemple son établissement. « Tout y a été refait. Du sol au plafond.  » Elle indique les grands canapés installés délicatement au coin de la cheminée. Plus loin, de grands couloirs et de grandes salles, sur 2 000 m2 et quatre niveaux. Et des portes, partout. Vraiment partout. Par dizaines… Pour autant de surprises.

À commencer par la salle de musculation, un hammam, un dojo et une salle de 600 m2 dont l’utilité sera prochainement dévoilée. Mais il se murmure, entre les murs du bâtiment, que plusieurs fédérations sportives seraient intéressées pour y déployer ses sportifs en temps de préparation. « Il y a notamment un grand champion, impressionnant physiquement, plusieurs fois titré et toujours en activité », glisse subtilement la codirectrice.
Gastro au prix du bistrot

Un espace modulable qui pourrait également accueillir des évènements culturels et autres concerts ou marchés. « Nous avons joué la carte de la polyvalence. » Et l’on friserait presque l’excellence tant tout a été parfaitement bien pensé. Alain, le codirecteur, à l’origine du projet, rejoint la visite : « C’est le chalet de montagne à son paroxysme.  » Il scrute attentivement les artisans qui installent à l’extérieur le nouveau totem, récemment arrivé.

Et c’est avec les yeux embrumés qu’il concède l’histoire de ce projet : « Pendant la guerre, les populations fuyaient les villes, et notamment Marseille, pour aller vers les campagnes. Une petite fille parlait de la Lozère, de sa campagne et de ses fermes. Je me suis rappelé ce que m’a raconté cette petite fille devenue une dame, c’était ma mère. »

Autre spécificité de l’établissement, tout est made in Lozère. De la restauration aux travaux qui ont été réalisés par des entreprises, locales donc. Le patron confie : « C’est la gastronomie au prix du bistrot. Le club au prix du camping.  » Mais pour le constater, il faut y aller.

L’établissement est ouvert toute l’année. Gîte : 15 euros la nuit par personne. Hôtel : 50 euros la chambre pour deux personnes. Tarif fixe toute l’année. Accueil de groupes, relais motards, comité d’entreprise, clubs de sport.